« La séduction du vol réside dans sa beauté. Les aviateurs volent, qu’ils en aient ou non conscience, pour l’esthétique du vol » (A. Earhart)

Ces minutes intenses où la contemplation se mêle à l’action se forgent au manche de la machine. Seul dans l’immensité azurée, le pilote touche son Graal.
Pas de Cène pour lui mais une multitude de scènes qui défilent à toute vitesse. L’ « important alors n’est pas d’arriver mais d’aller vers »

Monique plus prosaïque que moi m’enjoint d’arrêter de fumer la moquette et d’évoquer enfin Cyril :

C’est vrai, c’est le héros du jour !

Seul à bord de son VL3, il a dessiné en trois dimensions des arabesques dans le ciel calédonien, brillamment, calmement.
En quelques semaines les hésitations et appréhensions des premiers vols se sont muées en aisance et sang-froid dignes d’un vieux briscard.
Bravo à lui, il deviendra à coup sûr un excellent pilote.
De merveilleuses aventures l’attendent sous tous les cieux du monde.

Il est libre Max, y en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler… et, chez Skydream nous sommes de ceux-là : nous l’avons vu décoller et… se poser !

Voler, en fait, il s’y essayait depuis quelques années mais sans aller au bout de la démarche. Systématiquement il sautait de l’avion en plein vol. Alors, dans ces conditions, le sol arrive vite surtout en chute libre, car bien évidemment pour Max la chute ne pouvait qu’être libre « Il est libre Max !… ».

Mais voilà, aussi libre qu’il soit, il s’est laissé convaincre que parfois il fallait oublier ses habitudes de parachutiste et rejoindre la terre ferme en restant dans l’avion. Cet argument n’aurait surement pas été suffisant s’il n’avait aperçu, au détour d’un hangar, cet ULM hors normes qu’est le VL3. Il s’est donc mis en tête de l’apprivoiser avec, reconnaissons le, un certain succès :

Maintenant les PTS, PTU, encadrements, glissades n’ont plus de secret pour lui jusqu’au pilote automatique qu’il gère de main de maître lorsque après un cours particulièrement intense, il ressent le besoin de se relaxer un moment.

Brillant donc, il l’a été ! Mais pouvait-il en être autrement, lui dont la progression était, n’en doutons pas, scrutée par sa « Julie » qui ne l’a pas attendu pour être pilote de ligne sur … Airbus !